Découvrez l’entretien de Raphaël Pezzani
Technicien – Conseils & soins aux plantes
Depuis quand travaillez-vous pour l’entreprise Jacquet ? Dans quel secteur évoluez-vous ?
Je suis arrivé en mai 2000 chez Jacquet, mais je suis parti un an pour un projet en Asie en 2007. Toutes mes fonctions sont autour du monde végétal. Je suis les entretiens de certains jardins, fais des diagnostics sur les maladies de végétaux, devise des travaux de plantations, etc. Et je suis aussi arboriste conseil pour les chantiers à proximité des arbres. Quant à mes études, j’ai d’abord passé mon bac D suivi d’un BTS en horticulture avec une spécialisation en culture sous abris. Ensuite, j’ai travaillé 3 ans chez un horticulteur (culture sous serre) à Vernier, avant de faire une candidature spontanée qui m’a permis de commencer chez Jacquet en tant que jardinier. Et puis je suis devenu chef jardinier avant de passer technicien.
À quoi ressemble votre journée type ?
Alors c’est assez varié entre les visites de chantiers, les visites clients et le côté administratif (création des devis et factures). Je dirais que c’est environ 40% de mon temps dehors, et 60% au bureau, mais ça dépend des jours ! Il y a aussi des visites hebdomadaires de chantiers d’entretiens fixes. En général, j’essaie de faire plutôt mes visites le matin et l’administratif l’après-midi, mais ça varie selon les rendez-vous imposés avec les clients.
De quoi faut-il tenir compte pour avoir des plantes en bonne santé ?
Qu’elles soient adaptées au milieu, au terrain. Veiller à leur bonne santé préventivement afin que leur vigueur leur permette de mieux résister aux maladies fongiques et/ou aux insectes, c’est la clé. Et bien sûr, il faut surtout bien connaître les végétaux et leurs besoins.
Quelle est la plus-value du secteur pour l’entreprise ?
La polyvalence surtout et ma connaissance des végétaux ! J’adore conseiller, former les autres, clients comme collaborateurs. Je m’occupe de petits chantiers, et de clients de la pépinière. Je peux autant faire de l’expertise que des devis. Mes chantiers peuvent aussi combler des périodes dans les emplois du temps de mes collègues.
Quels sont les principaux défis que vous rencontrez ?
Le plus grand défi c’est d’essayer de changer les mentalités pour favoriser les entretiens différenciés. Par exemple, avant il fallait toujours tout passer à la souffleuse pour ne pas avoir une seule feuille au sol. Maintenant, on essaye de les revaloriser, mais pour cela il faut surtout informer les clients et expliquer pourquoi nous faisons les choses de cette façon. Généralement ils sont ouverts à ces discussions. C’est un défi en soit d’avoir un jardin paysager propre, avec des nouvelles méthodes de culture pour maintenir une certaine biodiversité. Mais c’est avant tout une question de connaissance des plantes et un mode de fonctionnement et de pensée différents. C’est quelque chose qui a beaucoup évolué depuis que je suis dans l’entreprise, on a beaucoup plus de prairies fleuries et on tond nettement moins qu’avant.
Interview Rapide & Curieuse
Printemps ou automne ? Hiver !
Mer ou montagne ? Montagne bien sûr !
Sérieux ou humour ? Humour et sérieux.
Votre végétal préféré ? Il y a en beaucoup… et moi c’est souvent par périodes…je dirais le parrotia.
Quelle est votre action durable au quotidien ?
Je trie! Aucun déchet organique dans la poubelle, tout va dans le jardin !
Et pour finir, quelle est votre devise ?
Il y a toujours quelque chose à apprendre, des nouvelles mentalités aux nouvelles techniques, c’est ce qui rend ce métier varié et passionnant !